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Historique de notre école

l'école en 1937

 

    Le cadastre de 1832 nous montre que, à Paray-le-Monial, à cette époque, toute la population est concentrée sur la rive droite de la Bourbince.
     Les choses vont changer avec l'inauguration de la gare et l'arrivée des premiers trains (1867).
     Après la guerre de 1870, nombre d'entrepreneurs d'Alsace Lorraine se replient dans notre région et l'Usine Céramique s'installe à Paray-le-Monial.
 En 1880, elle compte déjà une centaine d'ouvriers (elle en comptera plus tard jusqu'à 850).   
 Pour loger les ouvriers, les "Cités Céramique" sont construites à partir de 1920 (Ancien "Porche" rue Anatole France) et jusqu'en 1928 - 1930.


   En 1875, Monsieur Fauchon, originaire de Ciry-le-Noble, rachète la tuilerie Thomas Bornier. En 1904, une usine modèle démarre son activité, usine qui prendra une place importante au niveau national.
     Les matières premières venaient de 4 carrières, dont une, très importante (180 ha) était située en face de l'école de Bellevue. Cette carrière fut reliée à l'usine en 1932 par un "tacot" à vapeur puis par un tracteur Diesel. La partie de la carrière la plus proche de l’école ferma juste après la guerre. Elle servit alors de terrain de jeux aux enfants du quartier qui y pêchaient la grenouille. Elle fut comblée par les déchets d’Eternit. La fermeture définitive de la carrière eut lieu dans les années 58-59. Une autre carrière était exploitée au Pont de Bord ; la terre était transportée par la péniche "Marguerite", prénom de la fille de Monsieur Fauchon.

En 1920-1921, sont construits les ateliers d'entretien des locomotives (actuel magasin Batag).
La construction des ateliers s'accompagnera de celle d'un nouveau quartier sur la colline de Bellevue: les cités P.L.M.

Le quartier sud connaît alors un formidable développement, développement qui se poursuivra jusqu'aux années 70.

Entre les 2 guerres, 1 000 familles de cheminots vivaient à Paray.

C'est cet afflux de population, ajouté à celui du personnel des établissements Fauchon, Céramique et Lacarelle qui amènera la nécessité de construire une école publique dans le quartier sud.